Alice Miller (2)
En la patrie d'Alice Miller ...
Toi qui est mon frère ou ma soeur,
Qui souffre de quelque douleur,
Plusieurs minutes ou bien des heures,
Penche toi sur Alice Miller …
Elle est passée par ce chemin
Semé d’embûches et d’effroi.
Fais lui confiance, prends lui la main
Avec elle, ne crains plus le froid.
Elle a triomphé du faux moi
Retrouvant l’enfant intérieur
Tout gémissant et aux abois
Petite fille, Alice Miller.
Seule, face à l’éducation,
Aux gens de biens, aux bien pensants,
Aux bien fondés de la pension,
Petite Alice, roseau pensant
Pensant pour toi, pensant pour Soi,
Freud avait tort, et Klein aussi
Qui, pour protéger leur faux moi,
Ont manqué un Secret de vie.
Pas de violence qui soit innée
Mais le retour du refoulé
Enfant brimé et malmené
Et cachant tout pour oublier
Alice a vu, Alice a dit
Que les parents ne sont pas tout
Et sont coupables de mal aimer
Et de faire croire à cet amour
Décembre 2004