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De lescriture

27 décembre 2005

Baguette magique

La fée

Petite fée, baguett’ magique

Qui trace tout un faisceau d’étoiles

D’aspect mirifiques

Eblouissant toute la toile

Je suis z’amoureux

D’un ange blond tombé du ciel

Je suis z’amoureux

D’un ange qui déploie ses ailes

Fougueuse et crinière au vent

Semant quelque plume

Sur les mots couchés de l’écran,

Empreinte d’écume

Je suis z’amoureux

D’un ange blond tombé du ciel

Je suis z’amoureux

D’un ange qui déploie ses ailes

De l’Amour, de la dynamite

Attention Messieurs,

La bonne fée part en visite

Ouvrez bien les yeux.

Je suis z’amoureux

D’un ange blond tombé du ciel

Je suis z’amoureux

D’un ange qui déploie ses ailes

Trouvez le sens caché des mots

Masquant son amour.

Petite fée soignant les maux

Humains pour toujours.

Je suis z’amoureux

D’un ange blond tombé du ciel

Je suis z’amoureux

D’un ange qui déploie ses ailes

De Bal en Dial en Bal en Dial

Elle virevolte

A cette soirée du grand bal

Ouvert d’Internet

De Bal en Dial en Bal en Dial

Valse à quatre temps

Sur Internet c’est le grand bal

Branchez vos écrans

Décembre 2004

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14 décembre 2005

L'hiver de la fée

Bonjour gris et brumeux sur Paris,

C'est l'hiver, c'est Décembre, c'est la Vie ...

Dans sa grande chambre, petite fée alanguie

Joue de sa baguette magique, d’un air ravi.

… Zip .. !

Les peintres flamands

Agitent leur pinceaux et s'activent gaiement.

Gerbes de blés, de sabots, ronde des paysans,

Grande farandole dans les champs

… Zip … !

Noël approche doucement

Promettant des nuits étoilées de neige, manteau blanc …

Col relevé, contre le froid se protégeant,

Les adultes regardent les étoiles se réfléchissant

Dans les vitrines festives,  leur donnant

Un regard d’enfant.

Petite fée alanguie,

S’amuse de la vie

Petite fée alanguie,

Joue de sa baguette magique et sourit.

… Zip … !

Le soufflet réactive le feu dormant

Douce chaleur autour de la cheminée qui se répand

Dans la grande pièce sombre d’antan.

Froid s ‘éloignant,

Flammes se réveillant

Atre rougeoyant

Lumière chaude qui bat, qui bat, envahissant

Peu à peu l’espace, craquements

Du bois aux sons secs, soudains et violents,

Etincelles rappelant

Un quatorze Juillet, feu d’artifice pétaradant …

… Zip … !

La soucoupe s’était posée non loin de la chaumière aux volets bleus.

Dans un coin de Bretagne, près d’un filet d’eau brumeux.

La martienne verte était assise au coin du feu.

Elle regardait de ses milliers de yeux

La danse du feu.

Elle avait fait un voeu.

Petite fée a l’air réjoui.

Et tout l’après-midi

Petite fée qui adore les facéties

Tisse et mélange les fils de la vie.


… Zip … !

Flammèches comme des pinceaux d’argent

Qui se balancent gaiement.

Feu d’or, gerbes de blés ondoyant

Bûches jaunâtres, sabots claquant

Brasier tournoyant,

C'est la ronde des paysans,

Ombres et lumières dans un jeu tournoyant,

Grande farandole dans les champs

… Zip … !

Bonjour gris et brumeux sur Paris,

C'est l'hiver, c'est Décembre, c'est la Vie ...

Décembre 2004

14 décembre 2005

Patakraipe

Ce  matin , au saut du lit,

Je me suis dit :

Faut que je fasse-eeuuu

Tout plein de crêpe-eeuuus

Ou bien des rimes-eeuuu,

Que je me suis dit.

Pour faire des crèpe-eeuuus :

Il faut des œu-eeeuuufs

Et pour les rim-eeeuuus,

Aussi !

Tout z’aime et impatient

Quand j’attends l’heure

Je me souviens

Des « Dial » anciens

Et je me meurs

Pour faire des crêpe-eeuus

Y’a de la farine-eeuu,

Mais pour les rime-eeuus,

On en fait fi.

Et pour les crêpe-eeuus :

Du lait crème-eeuux

Et pour les rime-eeuus,

Le lait, hibou. Si !

Tout z’aime et impatient

Quand j’attends l’heure

Je me souviens

Des « Dial » anciens

Et je me meurs

Pour cuire les crêpe-eeuuus :

Prenez la poêle-eeuu

Pour dire les rime-eeuu,

Soyez poli.

Mais pâte à crêpe-eeuu

C’est patatras-eeuu

Et Quant aux rimes-eeuu,

Ce n’est guère mieux - iiii

Tout est foutu–eeuu

Y’a plus, y’a plus–eeuu

Et ce poème-eeuu

Je l’ai dans le c… -eeuu !

Tout z’aime et impatient

Et tourne l’heure

Je me retiens

Blinis anciens

C’est pas Chandeleur

11 Décembre 2004

14 décembre 2005

Alice Miller (2)

En la patrie d'Alice Miller ...


Toi qui est mon frère ou ma soeur,

Qui souffre de quelque douleur,

Plusieurs minutes ou bien des heures,

Penche toi sur Alice Miller …

Elle est passée par ce chemin

Semé d’embûches et d’effroi.

Fais lui confiance, prends lui la main

Avec elle, ne crains plus le froid.

Elle a triomphé du faux moi

Retrouvant l’enfant intérieur

Tout gémissant et aux abois

Petite fille, Alice Miller.

Seule, face à l’éducation,

Aux gens de biens, aux bien pensants,

Aux bien fondés de la pension,

Petite Alice, roseau pensant

Pensant pour toi, pensant pour Soi,

Freud avait tort, et Klein aussi

Qui, pour protéger leur faux moi,

Ont manqué un Secret de vie.

Pas de violence qui soit innée

Mais le retour du refoulé

Enfant brimé et malmené

Et cachant tout pour oublier


Alice a vu, Alice a dit

Que les parents ne sont pas tout

Et sont coupables de mal aimer

Et de faire croire à cet amour


Décembre 2004

12 décembre 2005

Alice Miller (1)

Chanson à Alice

Pédagogie de couleur noire

En certitude, censure et donne

L’éducation, remède à boire,

Et dit : « Alice Miller est conne ! »

« Au nom du père et de la mère

Obéissez, il faut se taire !

Ne montrez pas votre colère,

N’écoutez pas Alice Miller ».

Refrain :

A bas, à bas l’éducation !

Bat’rie d’él’vage, attrape-couillons.

Laissez passer les émotions,

Plus de violence, que des passions.

Car « père et mère honoreras »,

Quatrième Commandement,

Qu’au grand jamais ne renieras.

Alice Miller affirme : « On ment ! »

Un climat lourd d’hostilité

De puanteurs et de poisons,

Voyez l’enfance dénaturée,

Alice Miller a-t-elle raison ?

(Refrain)

Un long voile gris, un grand malaise,

Recouvre tout, comme des cendres

Qui asphyxient un feu de braises

Qu’Alice Miller veut nous apprendre.

C’est le brasier incandescent

Du refoulé secouant la cage

Des sentiments encore absents

Alice Miller peste et enrage.

(Refrain)

Mais c’est l’enfant toujours présent

Sollicitant  cet inconnu :

Du vrai l’Amour, sans faux-semblant !

Alice Miller l’avait bien vu.

Réanimons nos sentiments :

De soi à soi, dans la douleur,

Dans le silence, petit enfant …

Entendus par Alice Miller.

(Refrain)

Pardon, enfant, pour la terreur.

Et merde à vous,  très chers parents

Cela vous choque ? C’est bien pourtant

L’enseignement d’Alice Miller

Tu n’en peux plus, toujours vivant,

Sans cesse en route, sur le chemin

Vois ton amie, témoin présent,

Alice Miller prête sa main.

(Refrain)

Décembre 2004

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8 décembre 2005

Voussoyons nous, très chère

Qui que vous soyez,

Soyez donc vous.

Qui que vous soyez,

Voussoyons nous.

Refrain :

Qui dit : « Riquiqui »

Nous dit : « Roudoudou »

Roudoudou nous dit :

« C’est lui Riquiqui ! »

Qui que vous voyez,

Vous voyez vous ?

Qui que vous voyez,

Vouvoyons nous.

Refrain :

Qui dit : « Riquiqui »

Nous dit : « Roudoudou »

Roudoudou médit :

« C’est lui Riquiqui ! »

Qui que vous soignez,

Vous soignez vous ?

Qui que vous soignez

Noussoignons nous.

Refrain :

Qui dit : « Riquiqui »

Nous dit : « Roudoudou »

Roudoudou déduit :

« C’est lui Riquiqui ! »

Qui que vous croyez

Croyez en vous !

Qui que vous croyez

Croyons en nous !

Refrain :

Qui que Riquiqui

Qui que Roudoudou

Qui que Roudoudou

Qui que Riquiqui

Décembre 2004

8 décembre 2005

Buveur de lune

Passé minuit, Buveur de lune,
face à l'étang, il fait des vers.

Pour sa moitié, qui ne fait qu'une,
il verse à boire, lève son verre
où nage un rond - reflet de lune
et des étoiles - astres Champagne.

Il trinque à l'âme de sa compagne
et goûte au philtre, seul sous la lune.

8 Mai 2005

8 décembre 2005

Rue Ducouédic

Rue Ducouédic, au bar de l’Insolite,

Il y a des, il y a des …

Il n’y a pas Dédé

Absent, parti mangé un’ frite …

Rue Ducouédic, au bar de l’Insolite,

Venu du Nord, Jean-Pierre

« Voix du Nord », l’œil éclair

Ancien journaliste émérite …

Au bar de l’Insolite, Rue Ducouédic

Ecouteurs aux oreilles

Faisant croire à un faux sommeil

Michel veut éviter les piques ...

Bar de l’Insolite, un peu fou

Oumar et sa casquette

Jouant d’un faux air bête,

S’amène de la rue Bezout ...

Rue Ducouédic, patron Régis,

De la Sarthe, accent de Marseille.

Il plaisante sur l’oseille

Et joue des mots avec malice …

C’est un petit bar restaurant,

Début Rue Ducouédic …

Ce n’est pas l’Amérique

Mais un bistrot franch’ment marrant …

0­6 Mai 2005

7 décembre 2005

Vanessa et Sébastien

Ils sont Vanessa et Sébastien

Sans oublier au pied leur chien.

Deux presqu’enfants à pardonner.

« S’il vous plait, pouvez vous donner ? »

Arrêt de bus à Alésia,

Sourire radieux de Vanessa,

Qui s’est trouvée abandonnée.

« S’il vous plait, pouvez vous donner ? »

De long en large va Sébastien,

Fatigué des journées sans rien

Ou presque, colère dans ses yeux bleus.

« S’il vous plait, une p’tit pièce ou deux ? »

Pour le jour de ses dix-huit ans,

Mise à la rue, près des passants,

Sans raisons, comme ça, « Merci M’man ! ».

« S’il vous plait, un pt’it peu d’argent ? »

Son père conduisait un gros bus,

Son père a fait un infarctus,

Puis le second l’a alité.

« S’il vous plait, pouvez vous donner ? »

Chassés du foyer, de chez eux,

Deux presqu’enfants aux yeux bleus,

Ils n’ont rien, qu’un amour radieux.

« S’il vous plait, une p’tit’ pièce ou deux ? »

Arrêt de bus à Alésia,

C’est Sébastien et Vanessa,

Deux presqu’enfants loin de leurs siens,

Sans oublier au pied leur chien …

04 Mai 2005

6 décembre 2005

Ousman, simple vigile

Nboojioudman, Noir Africain,

j’ai dans la tête comme un refrain :

écoutez donc vibrer mon coeur

quand j’évoque toutes mes sœurs …

Et tout d’abord Madjoukoutou,

la première à me voir debout,

qui m’a appris à être sage,

à être fier de mon village …

Et puis aussi KadjaKoutou,

à Grenoble, depuis longtemps

qui a conçu ses six enfants,

disséminés un peu partout ...

Sans oublier petit’ Nouba,

Noisy le sec, femme de ménage

quarante quatre ans car c‘est son âge

qui pense au Tchad, qu’est tout là bas ...

Et mon grand frère de Djibouti,

Galiyokou, le militaire,

à la retraite, parmi ses terres,

mais toujours fier de son pays ...

Mon autre frère, Nabiakoura,

émerveillé par les enfants,

à voulu être un enseignant :

les écoliers lui disent « Hourra ! »

Enfin, Djobou, Gandakabou,

ma mère, mon père et pour toujours.

Au fond du cœur c’est de l’Amour,

au fond de moi, volcan qui bout

Je suis Osman, simple vigile

venu du Tchad, de Kyabe

où ont grandi tous ces bébés …

Et tous nous sommes fils de sultan ;

là bas, au Tchad, on nous dit « Prince »,

et pas la peine de se dire « Mince »

car ce n’est pas très important,

Je suis Osman, simple vigile ….

16 Mai 2005

A l’entrée de la rue Bara,

Vigile Société Prosegur,

Filtrant les piétons et voitures,

Souriant tel un air d’Opéra,

Dents blanches, yeux rieurs, c’est Ousman !

Un africain en Occident,

Débarqué il y a des ans,

Parmi les rues et les platanes

De Paris, France, Capitale.

Venu du Tchad, soixante-treize

Vie gourmande dans des yeux de braise,

Rêvant de fêtes, musiques et bal.

Bonjour à sa famille de coeur,

A Kyabe, tout son village

Aux anciens et aux très grands sages,

A ses cinquante frères et sœurs.

Regroupons nous, à trois en France,

Moi, Osman et mes deux neveux,

Autour d’un feu, faisons un vœu

Et lançons nous sur une danse.

11 Mai 2005

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